Accès Bleau
Topofiche Grand Vallon - Grand Roc Noir
Pointe du Grand Vallon (3168m) et Grand Roc Noir (Epaule 3400m)
Deux belles courses au soleil, pas trop techniques, présentant de beaux belvédères sur Vanoise (Reychasse, Grande Casse, Charbonnel, Albaron, etc.), Oisans, Mt Blanc (Jorasses), Queyras (Viso)
Départ : Lanslebourg (Maurienne).
Carte : 1/25000 IGN TOP25 3633ET Haute Maurienne
Matériel : standard, ne pas oublier les couteaux
Pointe du Grand Vallon (sommet principal 3168m)
Difficulté : PDDénivelée : 1800 m
Itinéraire sommaire : De Lanslebourg, suivre le sentier d'été plein nord vers le refuge du Cuchet (panneaux) puis rejoindre la piste en forêt. Avant l'arrivée au refuge, l'itinéraire emprunte vers 2100m le sentier en balcon W sur 200m. Refuge du Cuchet : PNV, 24 places théoriques (très confortable à 12-15, difficile au-delà), bois, gaz, 8euros/personne en 2006.
Du refuge, remonter plein N vers le plan des Arioux. Négocier au mieux les passages raides dans les barres vers 2300m puis vers 2500m (nous avions très peu de neige, d'où un risque très faible). Remonter NNW vers le col 3101m, puis vers 2850m, bifurquer et remonter la pente raide NNE pour atteindre un plat peu marqué vers 2980m. De là, remonter plein N la combe peu marquée sur son flanc SW jusqu'au sommet principal (200m à 30°). Descente par le même itinéraire.
Traversée Grand Roc Noir (épaule S 3400m) - Col de Lanserlia
Difficulté : PD+Dénivelée : 1300 m
Itinéraire sommaire : Du refuge du Cuchet, emprunter E le sentier en balcon jusqu'à traverser le ruisseau de Pisselerand. Ne pas chercher à s'élever avant, barres. Cette traversée de plusieurs combes étroites et raides est exposée, couteaux nécessaires, à n'envisager que par conditions de neige très sûres.
De là, rejoindre facilement le plateau de la Pierre aux Pieds (pierre plate marquée de nombreux creux ressemblant étonnamment à des traces de pas, cf. les 100+belles Vanoise, que l'on voit en contrebas, piquets la délimitant). Traverser N pour atteindre le ruisseau du Diet (ne pas remonter directement le vallon NW). Remonter le vallon du ruisseau Diet (attention, pentes raides et menaçantes sur la droite, s'engager tôt, avant que le soleil ne les réchauffe trop) jusqu'à buter au pied d'un couloir étroit à l'E du Grand Roc Noir.
De là, traverser S à l'horizontale pour rejoindre le col très peu marqué vers 3350m au pied de la crête S du Grand Roc Noir. Remonter la crête par son flanc E puis jusqu'à son extrémité N (vers 3400m).
De là, descendre SSW jusque vers 3150m pour rejoindre en traversée descendante le col du Grand Vallon. Descendre N, puis en fonction de l'enneigement, soit traverser W au S de la bosse cotée 3094m, soit la contourner N à distance (jusqu'au point coté 3064, pour éviter des petites barres prolongeant la bosse 3094m au N), puis via un vallon étroit rejoindre le lac vers 2750m. Remonter au col de Lanserlia, puis descendre jusqu'aux chalets de la Chira, traverser 400m WSW puis rejoindre la route. Faux plat montant sur 1km vers E, puis descente rapide jusque vers 1650m, couper le lacet par le sentier SSW, rattraper la route par les prés aux Fontaignoux. Si on a la chance de trouver la route enneigée on va très vite jusqu'au lacet de la N6.
Auteur et date du parcours : D. Gosset, A. loireau, Janvier 2006.
Topofiche Grand WE en Oisans
Un grand W-E en Oisans : Chamoissière, Neige-Cordier, Agneaux, Combeynot-W
Enchaînement ambitieux qui permet à l'amateur entraîné de collectionner quelques belles courses du côté du Lautaret (AD à D- selon les jours).
Départ : Pied du Col, au-dessus de Villard d'Arène
Carte : IGN TOP 25, 3436 ET Meije-Pelvoux
1er jour : Pic de Chamoissière, épaule nord
Course très directe, facile à faire à la journée en partant du Pied du Col.Difficulté : AD, S4 (35°)
Dénivelée : 1000 m depuis le refuge de Villard d'Arène
Matériel : Couteaux, crampons, piolet
Du refuge de l'Alpe de Villard d'Arêne (accès en 2 heures depuis le Pied du Col, attention au risque d'avalanche au passage du ruisseau du Colombier), monter vers le col d'Arsine. Par une large courbe (Roche aux Oiseaux) atteindre l'étroiture au pied du glacier de Chamoissière (non crevassé). Le remonter plein sud à l'aplomb d'un couloir étroit (voie classique pour le sommet du Pic). La pente (30 puis 35°) peut se remonter à pieds ou avec les couteaux. 50m sous le pied du couloir, traverser plein ouest pour traverser ainsi la pente raide (40°) de la rive gauche du glacier. Franchir une petite barre rocheuse ou enneigée selon la saison. De là, soit remonter sud jusqu'à une épaule (vue imprenable sur le glacier des Agneaux, utile pour évaluer son état), soit remonter NW pour atteindre l'épaule. Descente par le même itinéraire.
2ème jour : Neige Cordier, traversée glacier d'Arsine - glacier des Agneaux
Très belle traversée, la descente, un peu engagée, est relativement peu parcourue.Difficulté : AD, S4 (35°)
Dénivelée : 1550 m
Matériel : Couteaux, matériel glaciaire complet
Du refuge de l'Alpe de Villard d'Arêne, monter vers le col d'Arsine. Vers 2300m, bifurquer plein sud pour atteindre un collet peu marqué vers 2550m. De là, soit descendre 20m plein sud dans le creux de la moraine pour remonter ensuite vers la Brêche de la Plate des Agneaux, soit traverser SW à flanc pour remonter une pente raide qui débouche sur une pente douce mamelonnée (très joli). Les deux options viennent buter au pied du couloir de la Plate des Agneaux. Le remonter (45° sur 120m). La sortie peut être cornichée ! Remonter ensuite la croupe enneigée vers la pyramide sommitale. Le sommet s'atteint à pieds en empruntant un des couloirs encombrés de pierres instables en face N (45°, plus délicat à la montée qu'à la descente). Redescendre au pied de la pyramide sommitale, puis traverser vers le col Emile Pic (exposé, barres en dessous non représentées sur la carte).
Du col, descendre le glacier des Agneaux : quelques très grosses crevasses, passages à 35°. Rester rive droite ! On s'échappe du glacier par une courte pente raide 20m à droite de la pente de glace du front glaciaire. En fin de saison, main courante possible (anneaux de sangle en place en mai 2006). De là, descendre nord puis progressivement ouest pour atteindre le fond du vallon. Vers 2750, traverser rive gauche pour éviter une barre rocheuse : passage exposé, dans l'axe du couloir d'avalanche des séracs du glacier des Agneaux, goulotte qui peut être malaisée à traverser. Rejoindre le creux du vallon et le descendre jusque vers 2500m : ne surtout pas suivre le tracé NNW de la carte, dangereux (franchit des gorges !!!). De là, descendre au mieux des rochers moutonnés plutôt sur la gauche sur 50m pour atteindre le glacier de la Plate des Agneaux à l'aplomb du chemin d'été du refuge d'Adèle Planchard. On rejoint ensuite facilement le Plan de l'Alpe.
3ème jour : Agneaux, traversée calotte - glacier du Casset (DG, JP)
Très belle course. La descente plein est du sérac sur le glacier du Casset est très raide et exposée : il faut partir très tôt et marcher rapidement pour l'aborder le plus tôt possible.Difficulté : D- , S4 (45°)
Dénivelée : 1500 m
Matériel : Couteaux, matériel glaciaire complet
Du refuge de l'Alpe de Villard d'Arêne, monter vers le col d'Arsine, le franchir en contournant les moraines sans dépasser 2400m (sinon, montagnes russes assurées) !!! Remonter ensuite un goulet morainique SSW puis un épaulement SSE qui conduit au pied d'un petit couloir vers 2900m. Le remonter (80m à 40 puis 45°). On prend pied sur le névé qui longe le glacier supérieur des Agneaux. Le remonter rive droite (NE) puis rejoindre le pied côté W de la calotte en traversant W. Remonter la raide pente qui suit (80m à 45°) pour rejoindre l'arête. Remonter ensuite facilement cette arête jusqu'au sommet : un passage dans les rochers peut être un peu délicat.
Du sommet, descendre quelques mètres SE pour atteindre un petit col. De là, descendre 50m E puis traverser plein N pour atteindre le haut d'une raide pente de neige entre des rochers à G et une barre de séracs à D (corniche au-dessus). Descendre cette pente (40 puis 45° sur 50m, très exposé : barres en dessous, neige ramollie vue l'exposition E et l'heure, même en marchant vite) pour revenir sous les séracs. Descendre la partie supérieure du glacier du Casset (crevassé), puis contourner à flanc NW puis N vers 3200m pour atteindre le pied d'un cône de déjection au pied d'un petit couloir. Remonter ce couloir au mieux (délicat : nous avons apprécié la main courante laissée par les skieurs qui faisaient cet itinéraire en aller-retour...) : neige puis rochers brisés puis neige raide (50° sur 3-4m) et ramollie pour atteindre une brêche. Derrière, on descend le glacier du Réou d'Arsine. Un passage raide (35°) et crevassé vers 3000m, puis rejoindre le col d'Arsine via le goulet morainique de la montée, puis le refuge.
4ème jour : Pic W de Combeynot
Jolie course de la matinée, une des plus faciles parmi le large choix dans ce secteur, très beau belvédère (mais les autres aussi !)Difficulté : D- , S4 (45°)
Dénivelée : 1100 m
Du parking du col du Lautaret, remonter le vallon de Combeynot puis le glacier (non crevassé) du même nom. Les 100 derniers mètres sont à 35°. On atteint une épaule vers 2900m. Traverser SW pour rejoindre une seconde épaule (un peu exposé), puis remonter la pente SSE (45° sur 80m) jusqu'au col coté 3080m. De là, suivre l'arête (terrain alpin facile) jusqu'au sommet du pic W de Combeynot. Très beau belvédère. Descente par le même itinéraire, ou en empruntant la raide pente (35°) située entre les deux épaules franchies à la montée : s'en échapper par une traversée E raide (40° sur 50m) vers 2700m. Puis rejoindre le col.
Auteur et date du parcours : D. Gosset, G. Tsao, J. Picheral, Ascension 2006
Topofiche Haute Route Valdotaine
Sur la Haute Route Valdotaine à skis
Cette "Bourg-St-Pierre - Zermatt" tracée principalement sur le versant italien est plus sauvage et peut-être un peu plus technique que la classique "Chamonix-Zermatt". Assurément un bel itinéraire avec des perspectives inédites sur des sommets très connus.
Itinéraire : Bourg-Saint-Pierre à Breuil-Cervinia
Bibliographie :
"Les 100 plus Belles, les Alpes Valaisannes à skis", collection Gaston Rébuffat.
"Valais Central", guide Artou, François Labande.
Cartes : au 1/50 000 CNS, Martigny non indispensable, couvre une partie pour monter à la cabane du Vélan, Valpelline 293, Arolla 283, Mischabel 284.
Note matériel : en plus de l'habituel il faut le matériel de progression sur glacier ainsi que réchaud et gamelle. Le duvet n'est pas absolument indispensable mais peut être apprécié.
1er jour : Refuge du Vélan
De Bourg Saint Pierre, monter à la cabane du Vélan 2642 m, nouveau refuge. Il est préférable de monter dans la matinée, risques de coulée sur l'itinéraire.Le gardien Raymond GAY est sympathique, très bon accueil, la demi-pension est très correcte.
Tél : 00 41 27 787 13 13.
2ème jour : Mont Vélan 3731 m, refuge Régondi. AD-
Courte pente étroite au col de la Gouille à 45° à pied sur les deux versants sur 50 m, passages équipés de chaînes. Remonter le glacier de Valsorey rive gauche, puis en son centre. Après le plateau supérieur, contourner un éperon rocheux par la gauche et parvenir à la calotte sommitale. A la descente passer sur le mamelon 3221m. Attention aux crevasses, encordement indispensable. Descendre à pied sur le col de Valsorey 3106m sans difficultés particulières puis dans son versant Sud. Passer sous le bivouac Savoie 2674 m, 6 places, gaz et couvertures. Peut servir d'abri en cas de mauvais temps. Continuer dans le vallon une centaine de mètres environ avant de contourner la crête et de poursuivre jusqu'aux chalets de By 2050m. Monter au refuge Régondi 2590m, 16 places, sans gaz, couvertures. Au total, étape de 12 H arrêts compris, dénivellation 1800m, descente 1700m.3ème jour : Mont Gelé 3518 m et descente sur le bivouac Spataro 2613 m. PD
Remonter le glacier du Mont Gelé jusqu'au col du Mont Gelé 3144 m et poursuivre jusqu'au sommet à skis. Revenir au col, puis poursuivre plein Est et gagner la combe de Crête Sèche jusqu'au bivouac Spataro, 9 places, spacieux, couvertures, sans gaz. Au total 6 H 30, arrêts compris, dénivellation 1000m, descente 900m.On peut préférer le refuge de Crête Sèche situé à 2398m, non gardé, un seul dortoir ouvert de 6 places, couvertures, sans gaz.
4ème jour : Traversée du bivouac Spataro au bivouac de l'Aiguillette ou Singla 3180 m. PD
Gagner le col du Chardonney 3185 m par la moraine rive droite, versant facile du coté italien. De l'autre coté (N), barre rocheuse sous le col, tirer à gauche, puis gagner le glacier d'Epicoune et poursuivre rive droite vers le Jardin des Chamois. Gagner le glacier d'Otemma, et monter au bivouac de la Singla, 16 places, gaz, couvertures, confortable. Etape de 7 H.Au passage on peut faire le Bec d'Epicoune 3320m. Du bivouac on peut aussi monter au Petit Blanchen 3592 m ( non nommé sur CNS) situé à l'ouest du Grand Blanchen 3678 m.
5ème jour : Pointe d'Oren 3525 m, refuge Prarayer 2005 m. PD
Du bivouac de la Singla, gagner le glacier d'Otemma et monter au col du Petit Mont Collon 3292m. Monter au sommet de la Pointe d'Oren 3525m. Poursuivre à pied jusqu'à la Pointe 3487m et descendre en versant Sud le glacier d'Oren Nord, puis par la combe d'Oren jusqu'à Prarayer. C'est une superbe descente à faire dans de bonnes conditions quand la neige est juste transformée. Etape de 7 H, arrêts compris. Dénivellation 600m, descente1500 m.Refuge Prarayer, réservation Tél : 00 39 0165 73 00 40. Très confortable, douches, demi-pension très correcte.
6ème jour : Château des Dames 3498 m, Breuil Cervinia 2000 m. AD
Encore une très belle course peu connue, vue imprenable sur le Cervin tout proche.De Prarayer, prendre le chemin du refuge d'Aosta, le quitter pour traverser sur un pont le torrent Buthier et gagner le glacier des Dames et le col des Dames 3321 m. Poursuivre par l'arête ESE d'abord neigeuse du Château des Dames. On escalade facilement les rochers du sommet, et on n'oublie pas de faire sonner la cloche en arrivant ! On redescend l'arête d'abord ESE puis SSE. On rejoint le glacier de Vaufrède par une courte descente très raide (E).. On peut aussi descendre du col des Dames directement sur le Glacier de Vaufrède par un couloir très raide en oblique (SE), tout dépend de l'état de la corniche. Arriver à proximité du petit pont à 1940m. Horaire 8 H, arrêts compris, dénivellation 1500m, descente 1500m.
Emprunter les remontées mécaniques de Plan Maison puis de Testa Grigia 3480m, afin de rejoindre le refuge Téodulo CAI, 3316m. Une fois que la cohorte de skieurs est partie, la salle panoramique du restaurant permet d'admirer tranquillement le Cervin et de déguster un repas correct et copieux.
Réservation refuge Tél : 00 39 0166 94 94 00
7ème jour : Breithorn 4165 m, Zermatt. PD+
Ascension du Breithorn et descente par l'Unter Téodulgletscher. Rejoindre Furi 1864 m, puis par les pistes rejoindre Zermatt. Horaire, compter 3 H 30 de montée, descente 3 H 30 jusqu'à la gare de Zermatt.Auteur et date du parcours : Georges TSAO, Hubert LEPRIOL, Didier BRUNEAU, avril 2003
Topofiche Grimmialp
Diemtigtal : un week-end à Grimmialp
Un petit coin de Suisse peu connu à 30 km au Sud de Berne. Le relief calcaire peut apporter des difficultés techniques..
Départ : Schwenden (lieu-dit Grimmialp, 1214m, repère 320.15 de la carte). Hébergement à l'hôtel Spillgerten ( 60 FS la demi-pension)
Carte : 263S Wildstrubel
1er jour : Rauflihorn (2323 m)
Difficulté : PDDénivelée : 1100 m, montée facile, course peu exposée, descente S3 (50 m à 35-40°) optionnelle.
De Grimmialp, suivre la route forestière SSW, la quitter pour remonter le vallon S. Atteindre les alpages, bordés de belles falaises calcaires. Rejoindre le col (2020m) puis remonter la large crête jusqu'au sommet. 3h30 depuis Grimmialp. Beau belvédère. Descendre vers 2200 m puis piquer dans la pente NW : 50m à 35-40° puis 30-35°. On a bénéficié d'une neige excellente, poudre sur une sous-couche dure et accrocheuse. Puis suivre facilement le vallon pour rejoindre le chemin de montée vers 1700 m.
2ème jour : Rothorn (2410 m) puis bosse 2083 m.
Difficulté : AD-, S4 à la descente du Rothorn.Dénivelée : 1200 m + 530 m
De l'hôtel Spillgerten, suivre la route forestière SW jusqu'au virage vers 1310m, puis prendre la piste SW (raccourci du lacet possible). Remonter le vallon Wildgrimmi jusqu'au col (2220m).
Variantes possibles dans la montée :
-- rive droite vers le Chalberhöri,
-- rive gauche vers l'épaule S (~2350 m) du Hinderspillgerte.
Pente finale du col soutenue (25°) et exposée aux pentes NE du Hinderspillgerte. Continuer sur l'arête quasi horizontale (couteaux ou crampons selon les conditions) puis contourner N un éperon rocheux, désescalader 2-3m (facile mais exposé, on peut éviter ce pas en passant sous l'éperon, mais en devant remonter ensuite le couloir dans sa partie la plus raide), rejoindre le couloir raide (35-40°), puis le remonter (couteaux ou crampons selon les conditions) jusqu'à une brèche vers 2320m pour atteindre facilement le sommet en 4h depuis Grimmialp. Très belle vue sur l'Oberland et au-delà le Valais. Descente jusqu'à la brèche 2320m puis dans le couloir raide (40° au début, un peu exposé : rochers sur sa rive droite). Là encore, nous avons bénéficié d'une neige excellente ! Descendre le vallon.
A la cote 1550 m, remonter la route forestière vers l'alpage Alpetli. Atteindre un chalet (1794 m) puis remonter la croupe plein sud pour atteindre une combe peu marquée puis sur la droite la bosse cotée 2083 m. Traverser 150 m E puis plonger dans la combe N. Attention : barres vers 1750 m, mais plusieurs passages sont possibles. Court passage à 40° avant de rejoindre le plat vers 1640 m. Puis reprendre la piste et rejoindre Grimmialp.
Auteur et date du parcours : D. Gosset, Janvier 2008
Topofiche Huehnerstock - Lekihorn
Huenerstock (2889 m) - Leckihorn (3065 m)
Des variantes sur des itinéraires classiques.
Départ : Realp (Suisse centrale)
Carte : Suisses 255S (Sustenpass) et 265S (Nufenenpass)
Difficulté : PD pour l'ensemble
Itinéraire sommaire :
1er jour : Hühnerstock (brèche 2880 m), Refuge Rotondo (2571 m)
Dénivelée 1350 m, passage en S3.De la gare de Réalp, remonter la route rive gauche du vallon de la Furka. En sortir rive droite à une épingle à cheveux à 1600m pour emprunter le chemin dans le vallon du Wittenwasserenreuss. Contourner par la gauche la bosse 1983m (pentes 30° sur 50m), puis continuer le fond du vallon en suivant un alignement de poteaux (bien commode par temps de brouillard) jusqu'aux chalets à 2220m. Ne pas chercher à en sortir avant (pentes raides). Remonter la croupe WSW jusqu'à franchir le passage donnant sur le lac sous Rotondo Hütte. Poursuivre vers le fond du vallon en contournant des barres par la droite. Un grand arc de cercle vers la gauche permet d'atteindre une brèche vers 2880m entre le Hünerstock et le Wittenwasserenstock. Une belle descente, puis en arc de cercle sous le Wittenwasserenpass pour rejoindre Rotondo Hütte (2571 m). Gardiens très sympa, nourriture copieuse et excellente.
2ème jour : Leckihorn (3065 m)
Dénivelée 1100 m, passages S3, plusieurs manoeuvres de peluches.De Rotondo Hütte, remonter vers Leckipass. Sous le col, on peut contourner par la gauche un éperon et rejoindre l'arête sud à une brèche (35°). Gagner le sommet à pieds (mixte facile). De la brèche ou du col, descendre le Muttengletscher jusque vers 2400m (attention au franchissement du front du glacier, peu visible du dessus : rester rive gauche du vallon). Remonter une crête bien marquée, raide et aérienne, jusqu'à un faux plat vers 2650 (précis), puis traverser quasi à l'horizontale entre deux séries de barres pour rejoindre le vallon à l'W de Deieren-Alpetli. Atteindre le col 2780 au N, puis traverser NE pour rejoindre la bosse 2808 (pente à 35°, contourner par le creux en cas de risque marqué). De là, soit descendre directement la pente E (50m à 40°), soit descendre la croupe N jusqu'à une brèche, descendre E au mieux (faux-plat prolongé). Rejoindre la croupe de Lägenden Firsten vers 2400m, et rejoindre l'itinéraire de montée vers Laubgädem.
Auteur et date du parcours : D. Gosset, décembre 2009
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